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03/07/2024
Le premier Vice-Versa, en 2015, ne m'avait pas convaincu ( critique ICI ) et si celui-ci agrandit le panel des émotions, il souffre des mêmes défauts que son prédécesseur. Il semblerait que les studios Pixar soient plus à l'aise pour parler du monde des enfants que de celui des adolescents... la vie de Riley semble d'ailleurs moins intéresser les scénaristes que les aventures des cinq émotions primaires mises au rebut par les nouvelles. Cela voudrait-il dire que l'Anxiété empêche la Peur ? Que la Joie n'existe plus ? Bien sûr que non, et j'aurais attendu que le scénario montre qu'avec l'âge les émotions se diversifient, se ramifient et qu'il est plus complexe de les maîtriser... Ici, elles remplacent tout ce qui passe par là et si "Anxiété" n'arrive pas seule, elle prend tellement de place que les autres émotions sont à peine évoquées.

Côté histoire classique ? Le stage de hockey est peu passionnant et les anciennes copines bien trop vite dégagées (en même temps, leurs poursuites d'études font que, dès le départ, on sait qu'elles ne vont pas rester proches). Du coup l'histoire se déroule en 1001 couleurs sous nos yeux mais l'utilisation des souvenirs et la virée dans le cerveau qui les héberge n'on que peu d'intérêt. Bref, l'impression laissée par cet épisode N°2 sera un copier/coller de ce que j'ai pensé du film original : gentil mais sans plus surtout quand je compare dans mes SOUVENIRS à "Monstres & Cie", "Toy Story" et autre "Cars"... Pixar, est décidément en train de se perdre avec ses suites à gogo et c'est bien dommage.
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